Résumé Les parents d'Anouk tentent de percer le mystère des échouages de cétacés. Un jour que la jeune fille assiste à la mort d'une toute jeune baleine, elle fait la connaissance de Yanis, un jeune garçon grec en vacances. Etrange coïncidence, la mère de Yanis écrit un livre sur les légendes qui sont liées aux mammifères marins et notamment aux métamorphoses d'êtres humains en cétacés. Anouk vit sagement en Nouvelle-Ecosse avec ses parents, scientifiques qui étudient les échouages de baleines. Sa famille rencontre celle de Yannis dont la mère écrit un livre de légendes liées aux cétacés. Une histoire d’amour se noue entre les deux jeunes gens. Lors d’une sortie en mer, ils se noient. Anouk est transformée en baleine et elle apprend sa nouvelle vie, protégée par Grande Mère, chef du groupe. Le plus dur pour elle est de savoir ses parents malheureux. Mais le temps fait son œuvre, et Anouk, rebaptisée Criaélis, accepte son destin, en communion avec la nature et les étoiles où elle retrouve Yannis. Légendes inuits, chamanisme, poésie, amour de la nature se mêlent dans ce petit roman fantastique. Un ouvrage de bonne qualité, bien documenté de surcroît, pour les jeunes passionnés d’animaux à partir de 12 ans. J’ai personnellement trouvé l’histoire, pétrie de bon sentiments, un tantinet agaçante et à peu près prévisible de bout en bout. Mais je pense que Le Chant sacré des baleines a aussi son public, amateur de dauphins et autres. Peut-être n’ai-je pas su me laisser porter par l’histoire, sorte de légende en elle-même ? Mais alors pourquoi l’ouvrage ne s’assume-t-il pas comme conte à part entière ?