La neige noire, La neige noire, roman
Résumé
Donegal, 1945. Barnabas Kanes est revenu des Etats-Unis avec sa femme américaine et leur fils, pour participer à la jeune république. L'incendie de son étable dans lequel a péri Matthew Peoples, son ouvrier agricole, le laisse exsangue car la compagnie d'assurance refuse de l'indemniser. Il espère trouver du soutien auprès de sa communauté mais de vives rancoeurs apparaissent chez ses voisins. Electre 2015
Après des années passées à New York, Barnabas Kane retrouve le Donegal en 1945 et s'installe sur une ferme avec sa femme et son fils. Mais l'incendie, accidentel ou criminel, qui ravage son étable, tuant un ouvrier et décimant son bétail, met un frein à ce nouveau départ. Confronté à l'hostilité et à la rancoeur d'une communauté qui l'accuse d'avoir tué l'un des leurs, confiné sur cette terre ingrate où l'inflexibilité des hommes le dispute à celle de la nature, Barnabas Kane va devoir choisir à quel monde il appartient.
L'âpreté lyrique du premier roman de Paul Lynch, Un ciel rouge, le matin, qui métamorphosait le paysage irlandais en un vaste territoire à l'horizon sans limites, se retrouve dans La neige noire, roman pastoral, minéral et tellurique qui confirme le talent de ce jeune auteur révélé en France en 2014, et salué comme le digne héritier de Cormac McCarthy.
A New York, un couple d'ouvriers irlandais et leur jeune fils choisissent de revenir au pays de leurs aïeux et de s'y transformer en éleveurs. Mais personne ne les attend plus là-bas. Que la jalousie et la haine. Ça commence par l'incendie - fulgurante première scène - de leur étable, avec leur vieux commis et leurs quarante-trois vaches, courant en flammes aux quatre coins de leur domaine. Ça se poursuit par le massacre de leur chien, de leurs ruches... La mort rôde sans fin dans ce récit imprévisible où le pire n'est jamais sûr, où la cruauté est infinie et le courage à la combattre aussi. Au risque d'en mourir ou d'en devenir fou... Les personnages de Paul Lynch sont des taiseux. Leurs dialogues minimalistes s'inscrivent d'ailleurs dans le texte même, sans guillemets, comme si tout était silence ou paroles fondues dans l'immensité du vide, du noir, de l'absence tragique d'espoir. Nulle solidarité ici, nulle fraternité. Rien que l'envie, un climat biblique et primitif à la Caïn et Abel. Est-ce parce qu'il est aussi critique de films, connaît à merveille images, mises en scène, éclairages et atmosphère que le romancier Paul Lynch nous entraîne si fort dans sa sarabande d'êtres calcinés, morts-vivants ? L'écriture s'est métamorphosée en fascinant cinéma. Ou rituel magique... - (Source : Fabienne Pascaud)
Infos complémentaires
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Langue originale :Anglais
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Auteur :
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Traducteur :
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Public :Adultes
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Langue de l'expression :Français
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Dimensions : 21 x 14 cm , 21 cm , 21 cm
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Importance matérielle : 1 vol. (299 p.) , 1 vol. (299 p.) , 299 p.