La cache
Résumé
PRIX FEMINA 2015 - La cache comme celle, physique, où se réfugia le grand-père pendant l'Occupation. Étienne Boltanski était un médecin juif dont le père venait d'Odessa, converti au catholicisme, et qui para l'idéal républicain français de toutes les vertus avant d'assister, incrédule, à sa double désagrégation, d'abord dans les tranchées de 14-18, ensuite dans le déferlement de haine de la Seconde Guerre mondiale avec l'étoile jaune portée comme une cible. Mais « La Cache », c'est aussi une métaphore, pour dire la famille qui servait de refuge et cet hôtel particulier de la rue de Grenelle, à Paris, qui faisait office, plus que de logis, de campement au clan. Chez les Boltanski, on passait les vacances dans une voiture, on y dormait, toute la famille bien serrée. Chez les Boltanski, la mère conduisait le père à son travail à l'hôpital, et l'attendait toute la matinée, avec les enfants, dans la voiture encore. Toujours la peur, transmise comme une maladie congénitale. Dans ce livre minutieux, dont chaque chapitre porte le titre d'une pièce de la maison et son plan, comme au Cluedo. Christophe Boltanski retrace le parcours d'une famille française riche de tous les paradoxes, aisée et chiche, bourgeoise et bohême, juive et catholique, qui a fini par trouver, dans la création, la seule, et donc la meilleure, façon de sortir de sa cache. Jamais l'expression cellule familiale n'avait si bien porté son nom. Cellule : lieu d'emprisonnement. Et lieu de vie (Source : Lepoint.fr)
Autres formats et éditions
Infos complémentaires
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Langue originale :Français
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Auteur :
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Public :Adultes
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Langue de l'expression :Français
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Dimensions : 22 x 14 cm
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Importance matérielle : 1 vol. (334 p.)