A quoi jouent les hommes, roman, A quoi jouent les hommes
Résumé
De l'Ancien Régime à l'époque contemporaine, une mise en scène de la folie du jeu, des courses et de l'argent qui circule, corrompt et vivifie la société...
Bourrins, canassons, purs-sangs, trot attelé, galop, turf, pari mutuel, écuries, casaques et toques, grands steeples. Les hippoðdromes et le monde des courses sont la passion cardinale de Christophe Donner, romancier, journaliste, cinéaste et chroniqueur hippique. On le sait depuis Mes débuts dans les courses, publié il y a une quinzaine d'années, et L'Influence de l'argent sur les histoires d'amour. Dans le premier, il notait, à propos des parieurs: «Ils jouent. Ils crient, perdent, gagnent. Ils se font péter le cour, la bourse, ils sont libres.» Avec ce volumineux quoi jouent les hommes, cet auteur prolixe à l'encre vive revient sur le champ de courses, un lieu, un monde, curieusement délaissé ou négligé par la littérature et qui n'a retenu l'attention que de quelques essayistes, dont Paul Yonnet. Donner y mêle habilement son histoire et ses souvenirs personnels à celle de la folle naissance et du développement du Pari mutuel urbain (PMU). «Mon grand-père est mort sans avoir réussi à toucher un seul quarté. Pas même dans le désordre. Et c'est au lendemain de sa mort que j'ai décidé de jouer aux courses, de me lancer là-dedans à fond.» Voilà pour la confession. Du côté des tribunes, Donner nous plonge dans la seconde moitié du XIXe siècle, entre second Empire et début de la IIIe République, à travers les destins croisés de Joseph Oller (immortalisé par Gabin dans «French Cancan») et d'Albert Chauvin, pères des courses modernes. Une galerie de gloires passées Crédits photo : Poste8 C'est tout un monde guidé par la passion et les fureurs qui défile ici, depuis la création du Jockey Club jusqu'aux nuits débridées du Moulin Rouge, des exhibitions de la Goulue au tout nouvel Olympia en passant par Auteuil, Maisons-Laffitte, Epsom, Bilbao, Mexico. Ajoutons à cette galerie des gloires passées les noms de Zola, Lautrec, les frères Rothðschild, sans oublier, plus près de nous, Alain Ayache ou le bookmaker Patrice des Moutis, alias «M. X», suicidé en 1975. Depuis, les parieurs et les turfistes ont été lentement chassés des bars PMU, où ça fleurait la bière tiède, la gitane maïs et les confettis roses des tickets poinçonnés. On les a relégués dans de glauques succursales spécialement affectées aux seuls paris, équipées d'écrans de télé mais privées de zinc. Donner a écrit là le grand roman fou (qui nous manquait) sur le monde des courses hippiques
Infos complémentaires
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Langue originale :Français
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Auteur :
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Public :AdultesTous publics
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Langue de l'expression :Français
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Dimensions : 21 x 14 cm , 21 cm
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Importance matérielle : 1 vol. (506 p.) , 1 vol. (506 p.) , 506 p.