Kibboutz
Résumé
Dans ce recueil de quinze nouvelles, Shmuel T. Meyer nous dit, à travers une série de personnages aux destins entremêlés, ce que le kibboutz pouvait alors renvoyer, de poésie, de rêves, d’utopie, de férocité, d’égoïsme aussi, d’amour et de désamour. De beauté.
Poétique, tranchante, contenue, émouvante, la langue de l’auteur est du français, de l’hébreu, de l’arabe. C’est une langue exil, une langue de l’âme. Par des descriptions éloquentes, par son sens du moindre détail, l’auteur nous fait découvrir ce monde et ceux qui l’habitent. Ce voyage au cœur du kibboutz, ce sont les cerises écrasées dans les mains d’une enfant, cette mère que son fils a reniée, et cette rousse dont le jeune kibboutznik espère le baiser, et le « à tour de rôle » si difficile parfois à respecter, symbolisé par la nouvelle Oncle Yona, et aussi la maison des enfants, et Rabin et Rabin et Rabin… Et puis, un homme seul, la nuit, sur son tracteur, face à un aigle, face à sa solitude, face à lui-même, « homme libre enfin déraciné ».
Shmuel T. Meyer nous dit la nostalgie d’un sionisme dont le symbole était le kibboutz. Il en ressort un recueil d’une grande poésie, et d’une terrible lucidité. (www.editionsmetropolis.com)
Infos complémentaires
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Langue originale :Français
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Auteur :
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Public :Adultes
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Langue de l'expression :Français
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Dimensions : 18 x 12 cm
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Importance matérielle : 1 volume 130 pages